Voile
Pour la flottille du GCM,
la saison 2017 fut inhabituelle. Pour commencer le mois de Juillet, un certain
matelot… s’est vu accrocher la médaille de « septante berges » ce qui lui a
donné le droit de prendre à son bord des petits passagers.
Mais les difficultés du
chenal étaient là, contraignantes. Eh, oui ! Cette année, ce n’était pas un « V
», ni un « X » ou un « Z » ; le génie maritime avait tracé un « I » dont le
couloir fut malmené par les flots. Aussi, tous les navigateurs se sont ingéniés
à contourner les balises : c’est amusant tant que le vent est marin et que les
cylindres ne sont pas passés à tribord ou l’inverse.
Quelques sorties pour
faire escale à Portiragnes, où l’accueil, cette année était déplorable et peu
aimable. Nous ne sommes allés ni à Valras, ni au Chichoulet, hélas ! Et non
plus, pas de bain de minuit.
Mais le plus important,
l’événement de la saison, était derrière la dune. Entre les fleurs, les tamaris
et les terriers de lapins, se cache dorénavant, un superbe parc à bateaux, bien
intégré dans le paysage. Après avoir éliminé les dépôts et débarras
hétéroclites, l’amirauté a assaini et réhabilité le site : nos bateaux bien
rangés, nous attendront sagement d’une année à l’autre dans leur berceau tout
neuf. Merci donc, à tous ceux qui ont nettoyé, non les écuries d’Augias, mais
la décharge à planches et autres épaves.
La fin Juillet et le début
Août ont vu un temps difficile : le grec avait démonté la mer !
C’est pourquoi notre
matelot J. N. a voulu un jour, s’inscrire dans la colonie de vacances après Valras
; il a été récupéré sans rançon ! Quant à Hans et J. François, ils ont voulu
prendre des cours à l’école de voile de l’Orb ; mais tout est rentré dans
l’ordre. Il faut aussi rappeler que dès son arrivée J. N. avait donné le ton en faisant monter le « suspens » : la remorque
tiendra-t-elle jusqu’à Sérignan ? Où trouver des roues de remorque, rondes si
possible ? Non content de cela, il nous a tenu en haleine avec une histoire de
voilier qui avait remonté le cours de l’Hérault jusqu’au cœur du Larzac. Nous
ne le croyions pas, et pourtant, nous l’avons vu arriver avec un superbe
gréement… monté sur une épave !
Et, le 18 juillet, sur la
plage, devant le parc à bateau, notre repas de marins et familles a rassemblé
l’élite de la Flotte GCM. Tous étaient là, emmitouflés, calfeutrés (sauf
François nu) mais joyeuse bande quand même, buvant et dégustant les plats et
desserts délicieux, malgré « l’été austral ». Nous pensions que la Terre avait
« perdu le Nord ». Aussi nous espérons que d’ici l’été 2018, elle aura récupéré
son bon sens !
Sorties 2017
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